
Né de la rencontre de la nécessité et du plaisir, ce livre co-écrit avec Martin Perreault se situe à mi-chemin entre le guide de survie alimentaire et le plaidoyer pour la réappropriation du territoire dont l’accès nous échappe de plus en plus. Insolent par moments, il trouve sa place entre l’appétit et le rire.
C’est mon goût insatiable pour le territoire, ses rivières et ses chemins de travers, qui m’a inspirée ici. Guidée par mon intuition, étayée par de la recherche documentaire, j’ai tenté d’esquisser une réponse à la question : sur les traces de qui pose-t-on nos pas dans les sentiers et où menaient ces milliers de portages en creux dans la tourbe entre deux lacs?
Depuis des années, avec des amis canoteurs, on parlait d’écrire un livre qu’on aurait pu s’intituler « La grande bouffe en plein air ». L’idée a mûri et le bouquin a enfin vu le jour, grâce à la collaboration de Nathalie Dumouchel, experte en la matière, et Sylvie Michaud, compagne d’expé sur la rivière George. Les autres amis canoteurs, emballés, nous ont fourni de magnifiques photos.
En 2005, germait cette idée d’écrire sur le Bas-Saint-Laurent, cette région que j’habitais depuis peu. Déjà, je l’arpentais avec plaisir pour y découvrir ses coins secrets. L’aventure allait me permettre de rencontrer les artisans, les artistes et quelques « pas pareils » qui me sont restés proches. Au printemps 2007 paraissait ce petit livre tout en couleurs.